Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil : - Enquête nationale sur les Cabinets de recrutement, - Augmenter les salaires ou embaucher, le dilemme des entreprises, - La promesse rompue du travail, - L'édito : "Authentique", - La Chargée de recrutement du mois. Spécialisé depuis plus de 24 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, des Services aux entreprises, de la Santé et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).

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La Chargée de Recrutement du mois

Gwénaëlle PENICAUD : Titulaire d'un BTS Négociation et Relation Clients obtenu en 2007, elle a validé une Licence Ressources Humaines et Gestion Sociale et suivi un Master 1 Responsable de la Gestion des Ressources Humaines à l'IGS. Après avoir été Commerciale sédentaire, elle est intervenue sur deux expériences de Responsable des Ressources Humaines en PME. Elle intervient chez R.C.V. Conseil comme Chargée de Recrutement au sein du Pôle Génie Civil, Sols, VRD, Travaux Publics, Environnement, Travaux Spéciaux, Rail, Contrôle Technique, Expertise, Structures chez R.C.V. Conseil.

3 questions à Gwénaëlle PENICAUD :

Qu’est-ce qui caractérise le marché du recrutement actuellement, et comment voyez-vous l’année 2023 ? Malgré un contexte général de crise qui se poursuit (COVID, guerre en Ukraine, retraite, crise immobilière), la demande en recrutement est très présente et nos clients nous sollicitent beaucoup sur de nouveaux besoins en recrutement. Face à cela, les candidats restent très sollicités, chassés, démarchés mais, élément nouveau, surtout très choyés par leur entreprise actuelle. En effet, les entreprises ont bien conscience de la difficulté à recruter de nouveaux profils et savent que la demande sur le marché est forte. Nous devons faire face à des candidats potentiellement ouverts au départ mais qui sont sensibles aux nouvelles offres en interne. Le rattrapage est très important (3 fois plus qu’auparavant). L’année 2023 est par conséquent une belle année en besoin en recrutement mais l’année de tous les dangers en recrutements réussis ! Entre pénurie de profils, augmentation des salaires, rattrapage des candidats par leur entreprise ou disparition de ceux-ci, comment réussir malgré tout le recrutement de ses collaborateurs ? La clé de la réussite face à ces nouveaux facteurs est d’accompagner encore plus les candidats tout au long du processus de recrutement, que ce soit du côté de l’entreprise comme de celui du cabinet de chasse. Dans un premier temps, les entreprises doivent être plus flexibles sur les conditions de travail (rémunération, télétravail…) et sur le contenu du poste afin de séduire davantage les candidats. Un poste sur mesure, avec de bonnes conditions de travail sera très attirant pour les candidats. Evidemment, la rencontre, le côté humain et la « séduction » sont encore plus importants que les années précédentes. La rencontre physique est indispensable dès le départ mais aussi tout au long du processus de recrutement (de l’acceptation du poste à l’arrivée effective du candidat). Il ne faut pas hésiter, par exemple, à inviter le futur collaborateur à déjeuner au cours de son préavis afin de garder le contact et éviter toute « repêche » en interne. Quelles principales valeurs ajoutées apportez-vous en tant que Chasseur de têtes à vos clients ? Nous essayons de faire prendre conscience à nos clients de l’état du marché et de la nécessité pour eux, d’être séduisants, de s’adapter à l’offre et d’être réactifs tout au long du process de recrutement. L’entreprise qui recrute est généralement en flux tendu et c’est à nous d’être présents au quotidien afin de faciliter cette rencontre avec le candidat et de l’accompagner jusqu’à l’aboutissement. Notre première valeur ajoutée consiste en du  conseil et de l’accompagnement.

     

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Authentique

Les dirigeants oscillent souvent entre une double interrogation : faut-il être soi-même au travail, ou bien se créer une image professionnelle sous contrôle pour être irréprochable ? A présent, la balance penche irrémédiablement du côté de l'authenticité. Cependant, un tel lâcher-prise est particulièrement difficile à mettre en oeuvre pour ces profils de haut niveau, ces experts du cerveau gauche, formés à tout sauf à laisser libre cours à leurs émotions. Comment se réincarner pour mieux diriger ? La sphère professionnelle fait face, depuis un siècle, à une problématique de dévalorisation des émotions au travail. L'environnement, la pression, les manières de travailler contraignent le dirigeant à se soustraire de sa sensibilité naturelle. Incité à mettre ses ressentis de côté, ce dernier entre dans une logique de suradaptation permanente pour donner le change. « Porter un masque », « revêtir une armure », autant d'images révélatrices d'un rapport au monde strictement contrôlé et manquant cruellement d'authenticité. Dès les processus de recrutement, la personnalité du dirigeant est prise en compte. Le caractère, les valeurs, les convictions sont autant de composantes à l'origine de l'« ombre portée du dirigeant », tout aussi importante pour un profil de haut niveau que l'expérience professionnelle ou le niveau d'études. Pour convaincre, le dirigeant est invité à donner à voir une image fidèle de sa personne, à travers ses forces et ses aspérités. Dans un monde complexe, volatil et incertain, prétendre avoir une image parfaitement lisse et homogène est illusoire. Le vrai leader est en mesure de connaître puis de surmonter ses contradictions, et d'investir son énergie dans une image fidèle à ce qu'il est. En étant authentique, le dirigeant se place naturellement dans une zone « de support et de challenge ». Autrement dit, dans un lâcher-prise en confiance qui lui permet d'être plus performant. Par ricochet, un comportement aussi exemplaire autorise les équipes à adopter à leur tour les bons réflexes. Encouragés par une sécurité psychologique - le premier facteur des mécanismes de travail collaboratif -, les salariés vont mieux s'organiser et déléguer avec une confiance permettant de décupler la performance de chacun. Ces dynamiques vertueuses de création de performance irradient ensuite sur l'ensemble de l'organisation dans la durée. « Connais-toi toi-même », lisait-on déjà sur le fronton du temple de Delphes dans la Grèce antique. Une maxime plus que difficile à réaliser à l'heure où des injonctions en tout genre (marketing, politique…) façonnent et formatent les profils des grands de ce monde. L'authenticité est un combat de chaque instant.

    Régis de la CROIX-VAUBOIS Président

 

Enquête nationale sur les cabinets de recrutement

Comme pour beaucoup de secteurs, l'activité de conseil en recrutement est atomisée entre de nombreux prestataires ; et il est parfois difficile d'en établir la qualité ou la spécialité. Depuis quelques années, l'organisme indépendant de statistiques et d'opinion Statista s'associe avec Les Echos pour établir le palmarès des meilleurs Cabinets de recrutement de France. Pour cela, il organise une grande enquête en ligne. Vous connaissez notre Cabinet R.C.V. Conseil et son équipe ; nous serions heureux et très reconnaissants si vous acceptiez de faire part de votre expérience à l'occasion de cette enquête. Le questionnaire ne vous prendra que deux minutes. Le lien est le suivant : Enquête sur les Cabinets de recrutement La clôture pour compléter cette enquête est fixée au vendredi 2 juin prochain. La publication des résultats par Les Echos est prévue pour novembre 2023. Toute l'équipe du Cabinet vous remercie de votre participation !  

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Augmenter les salaires ou embaucher, le dilemme des entreprises

Dans un contexte d'inflation toujours élevée, les hausses de salaires devraient accélérer cette année. Ce qui risque de dissuader certaines entreprises d'embaucher (avec Les Echos).

Dans un contexte d'envolée des prix, le salaire moyen par tête qui intègre les primes a bondi de 5,8 % en glissement annuel fin 2022, (contre +3,9 % hors prime), selon le ministère du Travail. Dans sa note de conjoncture du 15 mars, l'Insee estime que le versement de la prime de partage de la valeur perçue par quelque 5 millions de salariés en fin d'année s'est « substitué, à hauteur d'environ 30 % en moyenne » aux revalorisations salariales qui auraient pu être décidées par l'entreprise. Ce qui a contribué à préserver, en moyenne, le pouvoir d'achat des Français l'an dernier (-0,2 % par unité de consommation). Mais les sommets atteints par l'inflation l'an dernier ont créé un terrain propice à une nouvelle hausse des salaires en 2023. Le 1er mai, le SMIC sera relevé pour la cinquième fois en 18 mois et progressera de 2,19 %. Une nouvelle revalorisation en septembre ou octobre n'est pas impossible compte tenu de la flambée persistante des prix. Par ailleurs, « les difficultés de recrutement toujours très vives dans certains secteurs poussent, elles aussi, à des accords salariaux très avantageux négociés par les partenaires sociaux », indique Gilbert Cette, professeur à Neoma Business School. Interrogés début mars par la Banque de France, les chefs d'entreprise ont indiqué anticiper un nouveau bond de 4 % du salaire de base sur un an. Selon les prévisions de l'institution monétaire, la rémunération - primes incluses - progresserait à nouveau de 6 % cette année, soit plus que l'inflation, avec des situations variées d'une entreprise à l'autre. Tassement des embauches Alors que la croissance économique s'étiole dans l'Hexagone comme partout dans le monde développé, cette nouvelle poussée salariale risque de peser sur les décisions d'embauches. « En 2022, les entreprises ont augmenté à la fois l'emploi et les salaires. Elles ne pourront pas le faire en 2023. Cette année, les hausses de salaires vont primer l'emploi », estime Denis Ferrand, directeur général de l'institut Rexecode, proche du patronat. En d'autres termes, les chefs d'entreprise contraints d'augmenter les salaires risquent de limiter leurs recrutements même si, dans les enquêtes, ils affichent toujours la volonté d'embaucher. « Si en raison de l'automaticité de l'indexation du SMIC, les hausses de salaires en France sont plus fortes que dans les autres pays, la compétitivité des entreprises risque d'en pâtir », remarque Gilbert Cette, même si cela n'a pas été le cas jusque-là, car l'inflation en France était parmi les plus basses en 2022. Dans ses projections, la Banque de France prévoit ainsi 63.000 créations d'emplois cette année - contre 689.000 en 2022 - jugeant que confrontés au ralentissement de leur activité, les entreprises vont chercher à rétablir leur productivité tombée au plus bas depuis le Covid. De son côté l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) s'attend même à des destructions d'emplois. Plus optimiste, le gouvernement a tablé sur la création de 135.000 emplois en 2023 dans son programme de stabilité transmis à Bruxelles la semaine dernière.

 

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La promesse rompue du travail

Le travail ne permet plus de changer de niveau de vie aussi vite, ni avec autant d'intensité, que par le passé. Il va falloir travailler plus, sans espérer en retirer des gains spectaculaires (avec Les Echos). On glose énormément, ces temps-ci, sur un nouveau rapport au travail qui aurait été transformé par le Covid. En réalité, le recul historique montre que si notre rapport au travail est effectivement en train d'évoluer, c'est bien plus en raison d'une double rupture dans la promesse d'amélioration de la vie que le travail a longtemps portée. La première rupture s'énonce simplement : le travail ne permet plus, et ne permettra plus, de changer aussi vite et aussi fort de niveau de vie qu'avant. Pour le passé et le présent, c'est factuel, décennie après décennie, le pouvoir d'achat augmente toujours, mais de moins en moins vite : +6 % par an dans les années 1960, +4 % dans les années 1970, +1,5 % sur les trois décennies 1980-2000, +0,8 % dans les années 2010… Pour le futur, la transition énergétique rend, au moins pendant quelques décennies, la poursuite de la tendance inévitable : il va falloir investir massivement, au lieu de consommer, pour produire le même type de bien (par exemple une voiture) mais décarbonée (moteur électrique et pas thermique). Au total, les actifs d'aujourd'hui ne peuvent plus espérer, grâce au travail, élever leur niveau de vie aussi vite que leurs parents. Le temps de travail augmente La seconde rupture s'exprime aussi aisément : le temps de travail, sur l'année et dans la vie, ne diminue plus, mais a tendance à augmenter, ce qu'on n'avait jamais vu auparavant. On travaillait 2.250 heures par an en 1950, 2.000 heures en 1970, 1.800 heures en 1990. Mais en 2022, on travaille le même temps qu'en 2002 : un peu plus de 1.600 heures. Surtout, en raison de vieillissement démographique, la durée de travail pendant la vie est en hausse : 37,5 ans minimum jusqu'en 1993, 41,5 ans aujourd'hui, 43 ans en 2027. Et comme la proportion de Français de 15 à 64 ans qui travaillent est la plus forte depuis 1975 (68,3 %), on peut dire sans se tromper que les actifs d'aujourd'hui sont la première génération, depuis un siècle, qui travaille ou va travailler plus que ses parents. C'est la double promesse historique du travail qui est ainsi atteinte : génération après génération, on vivait de mieux en mieux, en travaillant de moins en moins, grâce à un travail de plus en plus productif. C'est fini. Alors, s'il faut travailler autant, voire plus qu'avant, et que le travail ne permet plus de changer rondement de standard de vie, comment s'étonner que notre rapport au travail évolue ? Il le fait de trois manières, qui peuvent être contradictoires et combinables en même temps. Privilégier sa vie personnelle Le premier type de réaction, c'est la résistance : refuser le « travailler plus », soit en partant à la retraite (d'où l'opposition d'une vigueur générale et inédite au relèvement de l'âge légal de départ à 64 ans), soit en en faisant le moins possible (« quiet quitting »). Le deuxième, c'est la relativisation : privilégier sa vie personnelle, choisir son employeur d'abord pour sa capacité à faciliter la vie quotidienne (garde d'enfants, proximité du lieu de travail, possibilité de télétravailler…). Le troisième, enfin, c'est l'investissement existentiel : s'engager à fond dans son travail comme dans une mission, par exemple la lutte contre le réchauffement climatique ou la contribution à l'intérêt général ou à un bien commun. Il n'y a donc pas un seul mais plusieurs nouveaux rapports au travail, car chacun s'efforce d'adapter sa vie à cette nouvelle donne historique : il faut désormais travailler plus que ses parents, et sans l'espérance de vivre beaucoup mieux qu'eux.

 

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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil : Régis, Marie, Louis-Marie, Emeline, Amélie, Flavie, Louis-Marie, Gwénaëlle, Nathalie, Marie et Marc-Henri, se tient à votre disposition. Bien cordialement, Régis de la CROIX-VAUBOIS Président 144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex Tel : 01.55.38.75.00 Le Forum - 27 rue Maurice Flandin - 69444 Lyon cedex 03 Tel : 06.46.36.11.66 contact@rcv-conseil.com www.rcv-conseil.com LinkedIn R.C.V. Conseil

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations :

- Recrutement,
- Prestation de Chasse (contrat de mission), 
- Dossier d’Evaluation (approche directe),
- Prise (contrôle) de références,
- Bilan de compétences (formation), 
- RPO (externalisation du recrutement),
- Outplacement (reclassement), 
- Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation), 
- Portage salarial, 
- Test de personnalité ou d’aptitude.

N'hésitez pas à nous consulter.


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